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28/03/24

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                          Une casemate Maginot fait peau neuve

(mars 2020)

 Après 80 années de bons et loyaux services, le parement extérieur de la casemate STG de l'Aschenbach à Uffheim (Haut-Rhin) a cédé sous les coups de burin d'une entreprise locale et a fait place à un habit neuf. Il est vrai que le revêtement d'origine datant de 1939 avait fait son temps et s'effritait peu à peu sous les assauts des intempéries. Les nombreux visiteurs du site apprécieront.

Rappelons que cette casemate, tirée de l'oubli et restaurée dès 1990, est confiée depuis 2002 par la commune à l'association Mémorial Maginot de Haute-Alsace qui l'ouvre aux visiteurs le premier dimanche des mois de mai à septembre, le 14 juillet et le jour du Patrimoine en septembre.

www.maginot68.com

Photos de Jean-Jacques Kuhn (février 2020), photo de 1978 de JB Wahl.

 

uffheim 1

 

Uffheim 1978

Avant, bien avant les premiers travaux de réhabilitation, la même casemate en 1978 (DR).

uffheim 2

 

uffheim 3

 

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Décès du Lt-Colonel Lebreton

Né en 1934 à Messac, Ille-et-Vilaine, Michel Lebreton fait ses études à Rennes puis au Prytanée militaire de La Flèche. Il entre à Saint Cyr en 1954, est nommé sous-lieutenant du Génie en 1956 et effectue un premier séjour en AFN. 1958/59, lieutenant au 10e Génie à Vieux-Brisach. 1960-63, 2e séjour en AFN sur le barrage électrifié côté Maroc (fortification moderne). En octobre 1963, il entre à l'Ecole supérieure technique du Génie et a un premier contact avec la Ligne Maginot avec les cours de fortification du général Nicolas. 1965, Service technique du Génie à Toulouse puis temps de commandement de capitaine au 45e Génie de l'Air.

En 1969-1973, il est chargé des infrastructures de la BA 901 installée dans l'ouvrage du Hochwald et se prend alors de passion pour la Ligne Maginot et ses innovations techniques. Débuts du musée Pierre Jost avec les dioramas qu'il fait installer dans la galerie principale de l'ouvrage. Il est à l'initiative de la rencontre des anciens de l'ouvrage en 1940 qui ont alors fondé l'association des Anciens du Secteur fortifié de Haguenau et de la Ligne Maginot.

De 1973 à 1976, chef des services techniques à la Direction des Travaux du Génie à Saint Denis de La Réunion.

1976-1980, commandant puis Lt-colonel chef de service à la Direction de l'Infrastructure de l'Air (ce bureau est chargé des infrastructures de toutes les bases hors plate-formes telles que Taverny, Plateau d'Albion, Musée de l'Air du Bourget et toutes bases radars dont Drachenbronn). À ce poste, il suit de près l'évolution du Musée Pierre Jost.

1981-1994, quitte l'Armée et entre à la société AMP qui travaille surtout pour l'Armée de l'Air. Il y est chargé de l'étude et de la réalisation de protections contre une action commando (fortification moderne). En 1994 il se retire à Sète où il baptise sa villa "Barbette" (plate-forme surélevée permettant le tir au canon par-dessus le parapet) !

Bien qu'appartenant à l'Armée de Terre, le colonel Lebreton aura travaillé 10 ans pour l'Armée de l'Air sur ses 28 ans de service. Michel Lebreton est décédé le 22 juin 2019.

 

Voie de 60 militaire – du nouveau

 

Locotracteur Crochat

L'association du fort d'Uxegney, proche d'Epinal, a obtenu en 2018 le prêt du dernier exemplaire connu d'un locotracteur pétroléo-électrique Crochat de 1918. Après être longtemps resté à l'abandon et en triste état à Angers il a été transféré dans les années 1990 au 5e Génie (chemins de fer) à Versailles qui l'a en partie restauré. Au début des années 2000 il retourne au musée du Génie d'Angers qui en achève la restauration dans sa configuration d'origine. Il est finalement confié au fort d'Uxegney qui le prend en charge en juillet 2018.

 Crochat Uxegney

Le locotracteur Crochat au fort d’Uxegney (Epinal).

 

Locomotive Péchot-Bourdon

Matériel emblématique de la voie de 60, du fameux système du colonel Péchot et du transport ferroviaire en 1914-1918, cette petite locomotive de 10 t à vide, construite en 356 exemplaires en France et aux USA, a été l'un des facteurs de la victoire de 1918. Elle a repris du service dans les années 1930 sur les réseaux de la Ligne Maginot avant de disparaître après guerre. Deux seuls exemplaires ont survécu, l'un demeure au musée des transports de Dresde, l'autre au musée de Požega, près de Belgrade, en Serbie. C'est ce dernier qui a été prêté à la France à l'occasion des cérémonies du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Il devait être visible autour du 11 novembre 2018 successivement (sous réserve) à l'Hôtel des Invalides, au musée de la Grande Guerre de Meaux, au Mémorial de Verdun, au musée du Génie d'Angers, au réseau du Tacot des Lacs à Grez-sur-Loing et à l'abbaye royale de Cercanceaux à Souppes-sur-Loing.

 

Pechot Pozega

La locomotive Péchot-Bourdon au musée de Požega (Serbie).

Pechot Invalides

La même aux Invalides en novembre 2018.

 

 Locomotive Péchot de Dresde

Selon une information émanant de l'association du Chemin de fer des Chanteraines la locomotive Péchot du musée des Transports de Dresde a quitté ces lieux et a été confiée pour une dizaine d'années au moins à l'association Frankfurter Feldbahnmuseum qui n'exclut pas de la remettre en état de marche.

 

Réf. 

J.B.Wahl – Chemins de fer sur voie de 60 de la Ligne Maginot. Auto-édition, 1993.
Id. Chemins de fer militaires à voie de 60 – Du système Péchot à la Ligne Maginot. Ed. du Polygone, 2002

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